Publication 3652, 1908, Les dirigeables allemands

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Original title Les dirigeables allemands. Les ascensions du 'Zeppelin III' le 'Parseval II' le 'Gross II,' le nouveau 'non rigide' allamand. (Les aéronats Étrangers.)
Simple title German airships. The ascents of 'Zeppelin III' the 'Parseval II' the 'Gross II', the new 'non rigid' allamand. (Foreign aircraft.)
Authors
Date 1908
Countries FR
Languages fr
Keywords LTA, balloon, navigation, dirigibles, ascensions, Zeppelin I, Zeppelin III, Parseval II, Gross II, Ferdinand von Zeppelin
Journal L'Aérophile
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Page count 4
Word count 2832
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Sources

  • Brockett 1910, page 250, entry 3652: Dirigeables (Les) allemands. Les ascensions du 'Zeppelin III' le 'Parseval II' le 'Gross II,' le nouveau 'non rigide' allamand. (Les aéronats Étrangers.) L'Aérophile, 16e année, No. 22 (nov. 1908), Paris, pp. 454-457, ills. 3. S (3652
  • Scan at Internet Archive.

Full text

(minimally corrected OCR)

LES DIRIGEABLES ALLEMANDS

Les ascensions du « Zeppe- lin III »- — Le 24 octobre, le Zeppelin III, modèle 1907, modifié et dénommé Zeppelin I a effectué sa deuxième ascension sans incident en i)artant du hangar flottant de Manzell. Après s'être dirigé sur Friedrichshat'en, il est rereuu au port d'attache. Le voyage aérien qui dura deux heures fut effectué par un vent assez fort. Somme toute le Zeppelin I n'est autre que le modèle 1907, allongé, dont les gouvernails verticaux ont été uu peu reculés

et auquel on a ajouté à l'arrière un empen- nage vertical. Le grand gouvernail d'arrière- du modèle 1908 n'j* figure pas. Les gouvernails- jalousies triplans placés à l'arrière des plans- horizontaux ont paru suffisants.

— Le 26 octobre, nouvelle sortie, de 11 heu- res à midi 30 de l'après-midi. Le départ a été aisé, mais pour la rentrée, le hangar orientable- et flottant, oscillait constamment et le ballon. eut beaucoup de mal à réintégrer son port d'at- tache.

Pendant le voyage, l'un des deux moteurs eut des ratés.

Le comte Zeppelin était à bord. C'est la première fois que le dirigeable, qui a eflfec- tué déjà deux sorties, se trouvait sous la di- rection de l'inventeur. Il a évolué en tous sens et en toutes directions, tantôt montant à une assez grande hauteur, tantôt rasant la sur- face du lac de Constance et manœuvrant à quelques mètres de l'eau ; tantôt prenant sa course vers un bord ou l'autre du lac, pour enfin rentrer dans son hangar à midi et demi. Le comte Zeppelin a été acclamé par la popu- lation. 9 personnes à bord.

La Commission impériale assistait à cette ascension.

— Le 27 octobre, sortie de longue durée. Le prince Henri de Prusse était à bord avec

le comte Zeppelin.

Le ballon parti à 10 h. |, évolua pendant 6 heures aux environs et rentra sans incident.

L'aller s'est effectué par Heiligenberg, Ue- berlingen, Ludwigshafen, jusqu'à SchafF- liouse.

A deux heures, le dirigeable était en vue de Constance, qu'il avait atteint par Stein et Diedenhofen.

Les cinquante kilomètres qui, à vol d'oiseau, séparent Schaiïouse de Constance avaient été parcourus en une heure.

De Constance, le Zeppelin III revint à son point de départ par Borschach et Bregenz, et, à quatre heures et demie, il s'arrêtait, après une course de six heures, près le hall flottant de Manzell.

— Le 29 octobre, à bord le duc Albrecht de Wurtemberg. Le temps était magniiîque et le roi vint accompagner le duc jusqu'à la nacelle.

Le ballon s'éleva de Manzell vers 1 h. dans la direction du parc du château et fila vers le port en passant au-dessus de la h Maison Alle- mande ».

La sortie ne fut marquée par aucun incident.

L'aéronat évolua pendant trois heures et de- mie au-dessus de la terre ferme et passa suc- cessivement au-dessus de Ravensbourg. Kifsleg, Heitgatz et Lindau. Il descendit finalement à 5 h. 45.

— 2 novembre, sortie d'une heure avec la du- chesse de Wurtemberg à bord, la comtesse de Hella et 2 personnes de la suite, par beau temps.

Le kronprinz à bord du « Zeppelin III » l'a au-devant de l'empereur. — Les journaux allemands annonçaient depuis plusieurs jours l'arrivée prochaine de l'empereur d'Allemagne à Donauaschingen et son ascension probable à bord du Zeppelin III. Si l'empereur, à l'heure oii nous écrivons, n'est point encore monté à bord du fameux navire aérien, le kronprinz, son fils, y effectuait, le 7 novembre, une fort intéressante ascension de 6 heures et demie.

Le 7 novembre, à 11 heures du matin, le

Wurteiaherg , qui avait à bord le kronprinz, le comte Zeppelin et quelques aides de camp, aborda à Manzell, oii la famille du comte et quelques membres du Comité central de la Ligue Aérienne, ainsi que le professeur Herge- sell et les ingénieurs du comte saluèrent l'hé- ritier du trône. Puis le kronprinz et le comte Zeppelin pénétrèrent sous le hall du diri- geable.

Le kronprinz sauta dans la nacelle de l'a- vant, si rapidement que le comte Zeppelin eut peine à le suivre.

Dans la nacelle, se trouvait déjà l'ingénieur Durr, avec trois mécaniciens. Le kronprinz tendit la main à M. Durr, salua de nouveau de la main les dames restées à terre, et, aussi- tôt, le cri de : « Lâchez tout ! » fut poussé. Le dirigeable se mit en mouvement.

Le vent changeait de minute en minute et le hangar tournait tantôt à droite, tantôt à gau- che, de sorte que les petites embarcations qui l'entouraient avaient fort à faire pour éviter une collision.

Le ballon était déjà à moitié sorti du han- gar lorsqu'on cria : « Halte ! » Ou avait oublié de prendre à bord un des aides de camp.

Quelques instants plus tard, le navire aérien fit son apparition au-dessus du lac et s'éleva par ses propres moyens. Toutes les hélices pro- pulsives fonctionnaient, car le vent était assez fort.

Le dirigeable plana quelque temps sur le lac et au-dessus de Friedrichshafen, puis, bien- tôt, s'effaça dans la brume.

Il arriva au-dessus de Douaueschingen vers une heure trois quarts. Le train qui amenait l'empereur devait entrer en gare à deux heures. Le dirigeable évolua au-dessus de la ville, à deux cents mètres de hauteur, puis il descendit légèrement vers la gare et manœu- vra, à cent mètres environ, au-dessus de la voie ferrée.

Le train de l'empereur fut bientôt signalé. Le prince impérial et le comte Zeppelin adres- sèrent, de la nacelle, des saints au kaiser en agitant leurs mouchoirs, et le souverain leur répondit.

Guillaume II, accompagné du prince de Fur- stenberg, se rendit alors au château de Do- uaueschingen. L'empereur monta sur la ter- rasse et, de la nacelle du dirigeable, le prince impérial lui jeta une lettre.

Le Zeppelin fit le tour du château et prit en- suite la direction du lac de Constance. Il y était de retour trois heures après et il descen- dit sans incident à Manzell, à 5 h. 50, la nuit tombée depuis longtemps. Il avait ainsi ac- compli une magnifique traversée de 6 heures et demie.

Le kronprinz remercia cordialement l'ingé- nieur Diirr et les autres personnes présentes.

De grandes quantités d'hydrogène sont en réserve à Manzell pour permettre, le cas échéant, un regonflemeut du ballon et le met- tre en état d'accomplir devant l'empereur, s'il le désire, les expériences les plus diverses, ou, au besoin, une ascension de longue durée.

Dans chacune des deux ascensions que le Zeppelin n° III vient de faire, il a emporté, outre neuf personnes qui avaient pris place dans les deux nacelles, 970 kilogrammes d'es- sence et 1.050 kilogrammes de lest. Comme les deux moteurs consomment 50 kilos d'essence par heure, l'aéronat avait donc à bord une quantité suffisante de combustible pour un voyage de dix-neuf heures.

Contrairement à ce qui a été prétendu, on n'a jeté du lest ni pendant l'ascension, ni au moment d'atterrir.

GuiUaiime II assisie à une ascensimi. — Le 10 novembre, comme annoncé, Guillaume II arrivé dans l'après-midi à Friedrichshafeu, après avoir examiné en détail le Zeppelin n° I, demanda au comte Zeppelin de le faire assister à une ascension. Puis, à la demande de Guil- laume II, le prince de Furstenberg et l'amiral Muller, chef du cabinet naval de l'empereur, prirent place avec le comte dans la première nacelle, tandis que l'aide de camp de l'empe- reur s'installait dans la nacelle d'arrière. Le ballon s'est alors majestueusement élevé dans les airs, tandis que le vapeur portant l'empe- reur le suivait à distance.

Après une demi-heure d'évolutions, l'aéro- nat redescendit sur le lac. Avissitôt, le vapeur portant l'empereur est allé vers lui ; le prince de Furstenberg et l'amiral Muller sortirent de la nacelle, et la princesse ainsi que le major Gross y prirent place.

Le Zeppelin I remonta alors pour recom- mencer ses évolutions. Puis, revenant vers le hall flottant, il a effectué très rapidement et sans aucun accroc son atterrissage.

Lorsque le ballon fut rentré dans son hall, l'empereur et le prince de Furstenberg s'avan- cèrent vers le comte, et le prince, au nom de Guillaume II, remit au comte Zeppelin le cor- don de l'ordre de l'Aigle Noir.

La souscription natioiïale pour la, construc- tion des ballons dirigeables Zeppelin, atteint, à l'heure actuelle, 6. 891.715 francs, tout près de sept millions.

Samedi, 24 octobre, a eu lieu l'inauguration du monument élevé à Eohterdingen par les pa- triotes wurtembergeois, pour commémorer l'ac- cident survenu au comte Zeppelin, en même temps que le premier atterrissage du ballon rigide sur terre ferme.

C'est un énorme bloc de pierre avec le mé- daillon de Zeppelin et les mots : <( Ici atterrit pour la 1" fois sur terre ferme le comte Zeppelin, le 5 août ly08 ». Sur l'auti-e face une plaquette idéalisant la conquête de l'air.

Le c( Zeppelin I » acheté par le cjouveme- ment allemand. ■ — Le 9 novembre après avis d'une Commission spéciale, le ministère de la Guerrs allemand s'est rendu acquéreur du Zep- pelin I pour la somme de 1.650.000 marks (2.062.500 francs). L'empereur a informé le comte Zeppelin de cette décision en lui renou- velant ses félicitations.

Echos (lu voyage des 4-5 août. — (De notre correspondant de Berlin). — Zeppelin, lors de sa nomination comme président du Conseil du Musée allemand (analogue à notre Conser- vatoire des Arts et Métiers), parla de la catas- trophe du 5 août; on n'avait pas tout prévu: le soleil a toujours échauffé, pendant le pre- mier jour, l'arrière du ballon qui lui restait" exposé beaucoup plus que le reste, de sorte que l'arrière se relevait beaucoup ; les gouver- nails et le poids mobile ne suffisaient pas pour compenser. A l'avenir, il veut rendre les réservoirs d'essence mobiles pour pouvoir ainsi les transporter. Un degré de différence entre l'air et le gaz est égal à 60 kil. sur son ballon I n a été emmené à 1.800 mètres de hauteur, d'oii grande perte de gaz. ci Si nous avions eu assez de pratique, dit-il, nous aurions pu con- tinuer avec un moteur, mais nous ne savions encore rien de réchauffement inégal des dif- férents ballons, du moins nous le savions théo- riquement, mais pas traduit en pratique ». — E. R.

Le « Parseval II ». — (Denotre correspondant de Berlin. — Voici sur l'ascension du 23 octobre déjà relatée succinctement dans VAéro- phile, quelques détails complémentaires qui en feront mieux compi'e.-id 'e l'issue.

Vers midi, l'ordre survenait de se tenir prêt et la commission arrivait. Vers midi 1/2 le Parsevcd II était sorti de son hall ayant à bord von Kehler comme pilote, le major Sperling, commissaire, l'ingénieur Kiefer et le mécanicien Weig.

Un vent d'Est de 6 mètres soufflait. L'aéro- nat monta vite jusqu'à la couche inférieure des nuages (environ 800 m.) puis il lâcha du lest et l'appareil se maintint au-dessus de 1.500 mètres, sans jeter de lest. L'heure de manœu- vrer étant passée, on commença la descente qui fut facile jusqu'aux nuages, mais alors eut lieu une forte condensation du gaz, et le ballon tomba rapidement.

Le jet de lest ne freina la chute que tout près du sol, au moment oii un coup de vent pré- cipitait l'aéronat contre un arbre voisin qui perça l'enveloppe. Le gaz s'échappant empêcha de revenir par les moyens du bord jusqu'au hall (environ 2 kil.) et on fut obligé d'ouvrir les panneaux de déchirure poui éviter de plus grands dégâts par le vent.

— Le 4 novembre eut lieu la 3"^ excursion de recette. L'ordre était : le balloii plié arrive sur deux charrettes, il est gonflé en plein air, appareillé et part. La \ eille au soir les deux charrettes avaient été transportées chez les aérostiers militaires voisins. On commença à 7 heures 1/2 du matin, par un fort brouillard ; 720 bouteilles d'hydrogène fournirent le gaz et au fur et à mesure du gonflement, ou fixait les surfaces horizontales de stabilisation, la quille et le gouvernail, puis les robinets et sou- papes d'aluminium commandant les 2 ballon- nets. L'appareillage était terminé vers midi 1/4; à midi 1/4 eut lieu le départ. L'aéronat monta vite, au-dessus du brouillard (300 m.) ayant à bord, MM. von Parseval, von Kehler, capitaine Georges, l'ingénieur Kiefer et Wiek.

A 1 heure 3/4, ou atterrissait, à cause du brouillard, à une dizaine de kilomètres Est de Berlin, près du village de Schoneick ; puis le ballon fut dégonflé bien que le vent fût à peu près nul. Cause : le brouillard avait empê- ché l'orientation. Le ballon a été rapporté sur charrette à Tegel. Il fait partie du matériel militaire et a été payé à la 8tudien-Gesells- chaft 210.000 marks.

Pourquoi a-t-on dégonflé le ballon ? Bien certainement parce que l'atterrissage a été violent et que quelque partie fut faussée. C'est toujours la même cause : pas de gouvernail de hauteur proprement dit ; la contraction du gaz produite par l'ombre d'un nuage, comme le 17 août, ou par l'immersion dans les brouil- lai'ds comme le 23 octobre et le 4 novembre fait tomber le système ; l'air plus ou moins froid envoyé dans les ballonnets pour main- tenir la forme refroidit encore par l'intérieur tout en alourdissant l'appareil, de sorte que si l'on ne se trouve pas très haut le jet de lest ne peut pas freiner assez tôt et le choc se pro- duit. Nous voyons le 23 octobre que le pilote n'était pas en mesure de diriger sûrement pen- dant les derniers 1000 mètres de descente pour qu'il atterrît à 2.000 mètres du hall. Si un bouleau n'avait déchiré l'enveloppe, on au- rait été certainement en mesure de revenir au point de départ et le grand public n'eût rien appris de cette descente involontaire. Les jours qui viennent nous permettront d'établir d'intéressants parallèles entre le Parseval II et les non rigides français ; Y)Ue-âe-Far\s, et surtout Ch'ment-Bayard. qui a à peu près le même cube et la même force motrice. — E. R.

Le « Gross II ». — ( De notre correspon- dant de Berlin.) — Le Militaire I (Gross II) a commencé sa 2^ campagne. Corrigé et remis au point, il prit l'atmosphère le 5 octobre, vers 3 heures de l'après-midi, avec le major Sperling, l'ingénieur Basenach comme pilote, le capitaine George comme passager et deux mécaniciens. 11 manœuvra une heure au-dessus du champ de tir et des environs. A 4 heures 1/4, nouvelle ascension avec deux personnes de plus : le propriétaire et un ingénieur des usines Korting qui ont fourni les moteurs. Cette ascension est la première que l'aéronat entreprend après avoir embra}"é ses hélices à terre, et en s'élevant par la réaction sur le gouvernail de hauteur. Atterrissage vers 5 h. 1/4. L'aérostat a foui'ni une série de courbes à très petit rayon. Il est regrettable que les gouvernails de hauteur, \us en profil, ne soient pas reconnaissables sur la vue publiée le 1'^' novembre. Ils se trouvent à droite et à gauche, à peu près au milieu, entre la man- che du ballonnet avant et l'avant de la plate- forme. Comme je vous l'écrivais, le Militaire I a 2 ballonnets (dont les manches sont bien vi- sibles avec la photo) et 2 plans stabilisateui's un à l'arrière comme les Lebaudy, un plus petit à l'avant.

Le 7 octobre nouvelle ascension d'entraîne- ment. A bord : Sperling, pilote, Basenach; 4 officiers et 3 mécaniciens; départ à 11 heu- res du matin, à 300 mètres le vent nord-ouest, soufflait à 6 m. par seconde puis augmenta peu à peu jusqu'à 9 et 10 m. Le voyage s'é- tendit vers le nord de Berlin. Hermsdort, Xianenburg, puis retour au-dessus de Blankenfeld-Rosenshal (environ 70 kil.). Atterrissage à 1 heure 1/4 par vent fort soufflant par acoups. — E. R.

Le « Gross II » tombe dans le port de Stettin et se détériore. — Après une courte sortie d'essais le Gross II partait le 11 novembre, à 5 h. 40 du soir, monté par le major von vSperling, l'ingénieur Basenaclî, le mécanicien Mœbes, Burenhich, par vent du sud-ouest, de 4 à 6 mètres par seconde, dans l'intenlîon de tenter un voyage de 24 heures et d'attein- dre Hanovre. Mais l'équipage perdit sa route et aux premières heures du jour décida d'atterrir dès qu'il verrait la mer. Le dirigeable descendit, paraît-il, dans le port de Stettin et vint s'échouer près de WoUin et ne put être ramené à la côte qu'après que la partie mécanique eut subi des dégâts considérables.

Le nouveau « non rigide » allemand. — Le nouveau dirigeable du système non rigide (v. Aérophile du 1^' nov.) qu'on est en train de construire à Berlin aura des dimensions inconnues jusqu'à présent. Le ballon, en forme de cigare, aura un diamètre de 12 mètres, une longueur de plus de 120 mètres et jaugera plus de 12.000 mètres cubes. Il sera muni de quatre moteurs, dont chacun actionnera une hélice. La construction

du ballon est poussée très activement et l'on espère pouvoir commencer les esais dès le mois de mars de l'année prochaine.